Test d'éligibilité Internet Fibre, ADSL et box 4G : comment faire ?

Comment faire un test d’éligibilité à Internet pour son logement ?

L’éligibilité au très haut débit repose sur le raccordement du logement à une technologie THD. Environ 99% du territoire français est encore couvert par l’ADSL, soit avec des câbles de cuivre. Le réseau de l’ex France Telecom garantit ainsi la fourniture internet par une prise téléphonique. Cependant, la tendance est davantage aujourd’hui à l’installation de la fibre optique. Afin de savoir où en est le raccordement d’une habitation, il faut faire un test d’éligibilité.

Tester son éligibilité à Internet avec son numéro de téléphone fixe (NDI)

Le premier moyen de connaître la technologie disponible dans son logement requiert l’usage du NDI. Le numéro de désignation d’installation repose en effet sur les lignes de France Telecom. Les habitants peuvent l’obtenir facilement si leur numéro de téléphone fixe commence par un indicatif régional. Cette méthode ne concerne donc pas les numéros en 09, ni les mobiles en 06 ou 07. Tester son éligibilité à une box internet exige de connaître le NDI pour localiser la ligne.

Ainsi, les lignes téléphoniques françaises reposent sur une répartition en zones :

• le 01 correspond à l’Île-de-France ;

• un numéro en 02 désigne la région nord-ouest de l’Hexagone ;

• le 03 est attribué à la région nord-est ;

• un NDI en 04 s’applique au sud-est ;

• le 05 est localisé dans le Sud-Ouest.

Depuis les sites internet des FAI, il faut donc indiquer ce type de numéro de téléphone fixe. Si celui du client ne débute pas par ces nombres, il devra utiliser un autre moyen. Généralement, les fournisseurs parviennent à localiser le logement grâce au NDI. Leur test d’éligibilité révèle alors les abonnements internet compatibles avec le lieu.

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Comment savoir si on est éligible à la Fibre/ADSL avec son adresse ?

Une autre méthode consiste à utiliser directement l’adresse postale de la maison pour connaître son éligibilité. Cette démarche a l’avantage de s’appliquer à tous les types de logements, quel que soit le numéro de téléphone. Elle a néanmoins l’inconvénient d’exiger un maximum de précision pour obtenir un bon résultat. Ainsi, le code postal ou la ville de résidence ne suffisent pas à tester l’éligibilité d’une habitation.

Toutes les informations à renseigner dans le test sont les suivantes :

• la ville, la commune ou son code postal ;

• le type de voie (rue, boulevard, avenue, chemin, etc.) ;

• le numéro du logement sur cette voie ;

• l’étage, ainsi que la localisation précise dans le cas d’un appartement.

Avec toutes ces données, les tests déterminent rapidement l’éligibilité à la fibre ou l’ADSL. Il est possible d’obtenir davantage d’indications sur le raccordement auprès de la mairie de résidence. En effet, certaines villes sont en cours de rattachement au réseau fibre optique. Elles pourront donc très bientôt accueillir des box internet fibre pour leurs habitants.

Où trouver les tests d’éligibilité des principaux fournisseurs internet ?

Les FAI historiques proposent chacun un test d’éligibilité internet. L’objectif de celui-ci est d’orienter les clients vers l’offre la plus adaptée à leur localisation. Ces analyses fonctionnent avec les principes explicités plus haut. Le consommateur entre son adresse ou son numéro de téléphone avec NDI dans la barre de recherche. À partir de cette donnée, le test examine les technologies THD à proximité. Il communique ensuite les résultats avec des propositions de box internet.

Faire un test d’éligibilité directement chez un fournisseur permet de s’informer sur ses offres. En fonction du FAI, l’éligibilité peut différer légèrement. En effet, tous ne proposent pas les mêmes technologies dans leur box internet. Quelques abonnements fonctionnent notamment encore en FTTLA. Le débit théorique varie également d’une offre à l’autre, même avec un raccordement identique. Il est donc conseillé de comparer les abonnements internet avec ce critère en tête.

Pourquoi faire un test d’éligibilité avant de souscrire une box internet ?

Le test d’éligibilité peut sembler n’être qu’une démarche administrative de plus à entreprendre. Les Français ont donc tendance à passer outre lorsqu’ils emménagent dans un nouveau lieu. Cependant, il serait regrettable de souscrire une box internet inutilisable pour son logement. Les fournisseurs s’assurent généralement de la compatibilité, mais une erreur est vite arrivée. Pour prendre les devants, mieux vaut donc réaliser soi-même le test d’éligibilité internet.

Déménagement et souscription : l’utilité du test d’éligibilité internet

Interroger la nécessité du test d’éligibilité, c’est se poser la question du moment propice pour le réaliser. Les consommateurs sont nombreux à se demander quand faire son test d’éligibilité : avant ou après la souscription ? En règle générale, mieux vaut savoir à quoi s’attendre avant même d’emménager. Dès que l’adresse du logement est connue, cela ne coûte rien de lui faire passer l’examen. Cette méthode permet de s’assurer de bénéficier d’une bonne connexion internet avant de s’engager.

En moyenne, les tests d’éligibilité sont les plus courants :

• dans le cadre d’un déménagement ;

• lors d’un changement de fournisseur ou d’offre internet.

Ces deux cas de figure entraînent la réalisation d’un test afin de connaître les technologies accessibles. L’éligibilité peut ainsi intervenir comme critère de choix d’une box internet. Si le client pensait pouvoir s’abonner à la fibre, il devra se raviser en cas de non-éligibilité. À l’inverse, l’analyse révèle parfois la possibilité de profiter d’une meilleure offre. Il est donc préférable de l’utiliser pour s’orienter face aux propositions des FAI.

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Choisir parmi les différentes technologies THD disponibles en France

Connaître le raccordement de son habitation permet aussi de choisir sa technologie THD. Actuellement, il en existe quatre en France, en plus de l’ADSL qui garantit seulement du haut débit. Alors quelles sont les caractéristiques de ces techniques ? Et en quoi influent-elles sur l’éligibilité internet ?

Connaître son éligibilité à la fibre optique (FTTH)

L’acronyme FTTH renvoi à la fibre directement accessible à la maison (Fiber to the home). Son déploiement en France est prévu pour l’horizon 2022, mais elle touche déjà de nombreux foyers. Avec un rapide test d’éligibilité, les Français peuvent déterminer si cette technologie atteint déjà leur résidence. En cas de réponse négative, il leur faudra attendre des travaux de raccordement pour obtenir la fibre.

Les principaux avantages de la fibre FTTH pour le logement sont :

• une meilleure vitesse de connexion ;

• la possibilité d’utiliser plusieurs appareils simultanément ;

• une stabilité et une fiabilité améliorées.

L’éligibilité à la fibre optique est amenée à évoluer dans les prochaines années. Mieux vaut donc réaliser fréquemment des tests afin de se tenir au courant de son déploiement. À terme, avec le Plan France Très Haut Débit, tous les foyers français devront bénéficier d’une technologie THD.

Déterminer son éligibilité à la fibre coaxiale (FTTLA)

Les abonnements internet FTTLA sont aujourd’hui de plus en plus rares. L’Arcep a en effet réglementé la terminologie à propos de la fibre, ce qui a limité leur usage. La fibre optique coaxiale possède des performances inférieures à la FTTH, ce qui doit apparaître dans le descriptif du contrat. Cela s’explique par le fait que les câbles coaxiaux sont en cuivre, et présentent donc une déperdition de débit. Toutefois, l’éligibilité à la fibre FTTLA est facilitée par l’utilisation des câbles ADSL.

En cas de non-éligibilité à la fibre à transmission optique, un logement peut donc parfois accepter la FTTLA. Ce cas de figure est néanmoins assez peu proposé par les fournisseurs internet. Il existe à ce jour peu d’abonnements internet compatibles avec cette technologie THD. Elle assure malgré tout un débit souvent supérieur à l’ADSL. Cela vaut donc bien un test afin de s’assurer de ne pas passer à côté de cette possibilité.

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L’éligibilité au VDSL, ou ligne de transmission numérique à très haute vitesse

Le VDSL est la version très haut débit de l’ADSL. L’acronyme anglais signifie Very high speed digital subscriber line. Pour les logements qui ne bénéficient pas de la fibre, il s’agit d’une bonne solution de secours. Les débits du VDSL atteignent parfois les 100 Mb/s en réception. Cette connexion s’avère suffisante pour la plupart des usages domestiques.

Pour faire un test d’éligibilité au VDSL, il faut procéder comme décrit plus haut. L’utilisation du NDI ou de l’adresse postale permet de savoir si cette technologie est déployée à proximité. La plupart du temps, le test donne comme résultat l’ADSL, mais il ne faut pas toujours s’y fier. En demandant plus d’informations à un FAI, il peut déterminer si le débit peut être boosté. Le VDSL multiplie en effet par 5 la vitesse de connexion. Le fournisseur est le seul à pouvoir indiquer avec précision les débits accessibles. En complément du test, il vaut donc mieux le contacter pour des renseignements.

Faut-il faire un test d’éligibilité pour les box 4G ?

Les tests d’éligibilité internet ne mentionnent que rarement les réseaux mobiles. De même, le satellite ou les ondes hertziennes n’apparaissent presque jamais. Ce sont toutefois des alternatives en cas de non-éligibilité à l’ADSL ou à la fibre. Dans ce contexte, les FAI préconisent généralement l’usage d’une box internet 4G. Celle-ci repose sur la couverture réseau d’un opérateur mobile. Il en existe notamment chez Bouygues Telecom, SFR ou NRJ Mobile.

Pour connaître son éligibilité à une box 4G, il ne faut pas passer par le test traditionnel. Il existe d’autres moyens de se renseigner sur la couverture réseau de son domicile afin de choisir le fournisseur adapté. Les box 4G reposent en effet sur l’un des réseaux des opérateurs historiques : Bouygues Telecom, SFR, Orange ou Free. Ceux-ci communiquent des cartes de couverture sur leurs sites internet. En y entrant une adresse postale, il est possible de vérifier son éligibilité.

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Que faire en cas de non-éligibilité à la Fibre ou à l’ADSL ?

Avec l’exemple de la box 4G, il est clair qu’il existe aujourd’hui des alternatives à la fibre et à l’ADSL. Celles-ci se fondent parfois sur des technologies anciennes. En ce sens, les clients en zone blanche doivent parfois recourir à une connexion par satellite. Cette méthode n’offre toutefois pas de très haut débit. La connexion plafonne plutôt autour de 20 Mb/s en moyenne. Face aux 8 Gb/s de certains abonnements internet fibre, elle ne fait donc pas le poids.

La majorité des consommateurs se tourne donc vers les box internet 4G en cas de non-éligibilité aux autres technologies. Ces abonnements bénéficient de plus d’une prise en charge par l’État. Dans le cadre du Dispositif de cohésion numérique des territoires, les clients peuvent faire la demande d’une aide financière. Elle s’élève à 150€ pour l’installation d’une box 4G en zone blanche. Le gouvernement estime en effet que chaque foyer doit avoir accès à un débit de 8 Mb/s minimum.

À noter que tous les logements éligibles aux box 4G n’ouvrent pas droit à une aide financière. L’État a lui aussi mis en place un test d’éligibilité à l’aide financière pour le bon haut débit. Les consommateurs doivent y renseigner leur localisation afin de savoir si le dispositif s’applique.

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