Appeler ses contacts depuis presque n’importe où, cela fait rêver. Cela a failli être possible avec d’autres appareils que les iPhone, puisque Qualcomm travaillait sur les appels satellites sur Android. Toutefois, le projet est tombé à l’eau avant même d’avoir été déployé, et risque de ne pas être relancé pour une durée indéterminée. Il y a pourtant des chances que cette fonctionnalité soit de nouveau mise sur la table à l’avenir par les constructeurs de smartphones.
Les appels satellites sur Android, ce n’est pas pour tout de suite
Depuis l’iPhone 14 et la version d’iOS 16.2, il est possible de contacter les services d’urgence par satellite. D’ailleurs, ce système concerne les appels, mais aussi les SMS. Un moyen de contacter les secours depuis presque n’importe où.
Peu de temps après la sortie de la nouvelle fonctionnalité d’Apple, Android a sauté sur l’occasion pour développer les appels satellites. Avec SnapDragon Satellite, Qualcomm comptait s’aligner sur la concurrence sans tarder. Toutefois, on sait depuis quelques jours que le projet n’a pas abouti et qu’il ne sortira pas.
Pourtant, cette fonctionnalité semble très intéressante sur le papier. Là où un smartphone permet de profiter du réseau fournit par l’opérateur et le forfait mobile, certaines zones blanches sont encore à déplorer dans l’Hexagone et dans de nombreuses zones à travers le monde. Ainsi, au sein de ces aires sans aucun réseau standard, impossible de contacter qui que ce soit. Un problème résolut par les appels satellites.
Une technologie qui va refaire surface dans quelques années ?
Contacter les numéros d’urgence n’est donc pas à la portée de tous, en fonction de la zone géographique des utilisateurs. Cela risque de prendre encore du temps avant de bénéficier de cette technologie sur son smartphone. En effet, l’abandon de ce projet est lié au fait qu’aucune marque n’a souhaité embarquer cette fonctionnalité dans son smartphone.
Des rumeurs laissaient entendre que Samsung pouvait l’intégrer à son futur Galaxy S24. Il semble bien que le fabricant coréen fasse l’impasse pour cette fois. Ni lui ni ses concurrents n’ayant été convaincus par Qalcomm, le projet ne trouve pas preneur et n’a donc plus de raison d’être.
Néanmoins, ce n’est pas parce que Qualcomm a laissé tomber que cela signifie un arrêt définitif pour les appels satellites. D’abord, il n’est pas impossible qu’Android revienne à la charge dans les prochaines années, quand le marché sera plus disposé à intégrer ce service. En outre, il est fort probable que certains constructeurs développent le projet de leur côté. Qalcomm a souhaité développer une solution pour tous les fabricants, mais rien ne les empêche d’avancer en interne.
À l’instar d’Apple, Samsung pourrait bien développer son propre outil et l’intégrer dans ses smartphones. Il en va de même pour Google, qui pourrait bien surprendre le monde de la téléphonie. Ces deux mastodontes des technologies ont en effet tout intérêt à proposer des services à la hauteur de leur concurrent pour continuer de convaincre leur clientèle et ne pas la voir se laisser tenter par les iPhone.
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